Le Café Very

Publié le par Louise

Quelle…

…idée de mettre le 14 juillet, un samedi, non?

 

Mon fiancé et moi nous sommes levés mollement ce matin là, réveillés par les rugissements des hélicoptères et des avions de chasse qui allaient survoler le reste des troupes sur les Champs Elysées. Comme tous les samedis matin nous avons sacrifié au rite du thé vert au lit avec lecture paresseuse de la presse avant de mettre un pied dehors - ça fait partie des bonheurs de la vie - le temps d'apprendre qu'il y avait un monde avant le notre. Si, si, je vous assure: avant le Big Bang, les scientifiques émettent aujourd'hui l'hypothèse qu'il y avait un univers à l'évolution inverse au notre. Nous sommes en expansion et bien le précédent était en contraction et celui encore avant en expansion etc... etc... De l'éternel recommencement des choses.

 

Nous n'avons quitté notre tanière que très tard, après avoir croisé la princesse au petit pois (ma fille chérie) qui prenait son petit déjeuner devant la télé: Pèle mêle: pâtes chinoises, jambon casher et fromage basque.... Bref retour à l'air libre - chaud l'air - sous un ciel qui n'était pas encore propre. Il y restait quelques traces grises que le vent n'arrivait pas à chasser, pourtant comme on sentait l'arrivée du soleil imminente, j'ai convaincu the "G" de tester le Café Very dans les Jardins des Tuileries. Le lieu a été repris depuis quelques mois par Gilles Choukroun, ex Café des Délices (délicieux) et actuel chef inventif de l'Angle Opéra, (mouais... moins bon) qui a également repris le restaurant du Grand Palais. De l'éternel recommencement des choses... Nous avons débarqué sans réservation, la presse du matin sous le bras, après avoir traversé la rue de Rivoli et les manèges des Tuileries, ça sentait bon la pomme d'amour, le caramel chaud, la gaufre et les vacances.

 

Vous imaginez les lieux? C'est un cliché pour américains. On est sous les arbres, face à la Concorde, on aperçoit au loin le dôme des Invalides, la tour Eiffel et l'Assemblée Nationale, et une gentille serveuse en tablier orange (je ne suis pas sure que ce soit la couleur parfaite... J'aurais plutôt vu un vert amande dans ce cadre très "bois"...) s'approche pour vous proposer une carte courte mais très appétissante. Des verrines (chèvres et tomates, taboulé...) des tartines, une belle salade, et quelques assiettes type tartare, cabillaud ou saumon rôti accompagné d'avocat-pomelos au vinaigre balsamique. Parfait pour un dej du samedi! J'optai pour le saumon tandis que the G choisissait le cabillaud. C'était délicieux et très raisonnable. 12 euros le plat, 8 pour le dessert, et quel dessert: Une Miss Glagla à la rose, aux lytchies et aux framboises de Pierre Hermé. Un délice de glace cachée entre deux fines couches de macaron...

 

Bonne maison, non? Après l'expérience de la veille au Pavillon Puebla, ce déjeuner nous a fait l'effet d'une bénédiction. On ne parle pas de grande cuisine bien sur, mais juste d'un moment de douceur et de paix au hasard d'une ballade dans Paris. Autour de nous, beaucoup de touristes épatés par l'endroit, une jeune mère avec son fils, des poussettes dans tous les sens, bref rafraichissant tout ça! Et ouvert le soir jusqu'à 22h00.

 

Le Café Véry                                                                  P1000008.JPG
Jardin des Tuileries (Entrée face à la rue de Castiglione)   
01 47 03 94 84 


                
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