EBIS

Publié le par Louise

Voila…
…maintenant plus de deux semaines que je n’avais pas croqué dans un ravioli farci, et ça me manquait terriblement. Je profitais d’un déjeuner avec mon ami Georges pour reprendre contact avec les délices de l’Empire du Milieu. Mais si, je vous ai déjà parlé de lui : A 20 ans à la droite de Lelouch, à 30 aux cotés de Madame Claude, à 60 ans il produit avec un plaisir évident des films d’animation pour enfants. Pollux, c’est lui ! Nous nous retrouvons pour un faire un point de mi-année sur ses projets et les miens. 
Les miens vous les connaissez : Profitez de Paris, de ses petites places et de ses rues ensoleillées pour oublier mon job et ses déboires. J’ai de petites joies très simples : mordre à pleines dents dans un croissant chaud de chez Mullot, se diriger vers Saint Sulpice, boire un café au café de la Mairie en lisant mon journal, téléphoner à mes copines pour prévoir le déjeuner de midi ou la terrasse du soir, des petites joies certes, mais saines. Quant à lui, à part monter un film, une série, une chaîne de TV, des objets promos j’en passe et des meilleurs, rien d’autres… C’est fou ce qu’on peut encore faire quant on est beau et intelligent à soixante ans, non ? 
Nous nous sommes donc donnés rendez vous dans une de mes adresses chouchou que je consens à vous confier. EBIS. C’est un drôle de nom pour un drôle de lieu, caché dans une petite rue, qui quitte l’Opéra et longe l’église Saint Roch. Le chef est chinois mais sa culture et sa cuisine sont très influencées par le Japon. La clientèle est du reste très mélangée, visons large : elle est asiatique en majorité et c’est P1000006.JPGbon signe.  
Il  faut impérativement commencer par des goyzas, de gros raviolis farcis, grillés, à déguster avec de la sauce soja dans laquelle on fait délicatement tomber quelques gouttes d’huile de sésame. Ensuite on peut continuer avec la spécialité de la maison : les nouilles. Sautées, avec des crevettes, aux légumes, froides ou en soupes (la plus célèbre est la soupe de nouilles au porc haché), elles sont toutes délicieuses. La dernière fois, j’ai innové avec des aubergines au porc haché, pas mal non plus. 
Les prix sont très corrects, un menu soupe + goyzas avec un thé : 10,70 euros.
Après  chacun est reparti d’un pas léger, l’estomac en pleine félicité, vers la rue Saint Honoré, moi pour faire un arrêt chez Michel Cluizel, le chocolatier, sur lequel on tombe d’emblée quand on quitte la rue Saint Roch, lui, le téléphone vissé à l'oreille vers d'autres entreprises à monter, d'autres guerres à mener. 
Une  bouchée praliné plus tard, on peut faire un stop chez DVF (mais si, ma robe « wrap » blanche à taches d’encre noire… qui me vaut le surnom de Cruella au bureau) rue d’Alger, ou chez Jayr, chez qui mon fiancé rêve que je m’habille depuis qu’il a vu en vitrine la robe de tous ses fantasmes, une sorte de fourreau doré très très court avec un décolleté profond, dégoulinant dans le dos. On peut aussi tranquillement revenir au bureau en se disant, demain j’y retourne et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui.
 
Ebis
19 rue Saint Roch, 75001
01 42 61 05 90

 

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